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2024, 25 juin : Solène Reymond, « Fissures. Approche écologique de l'écriture plastique » [Soutenance de thèse]

Solène Reymond

Solène Reymond soutiendra sa thèse en recherche-création, littérature et photographie 

Fissures. Approche écologique de l'écriture plastique.

mardi 25 juin à 14h
Salle des thèses, Maison de la recherche
 

Le jury est composé de :

Madeleine Aktypi, docteure, artiste, enseignante à l’Ecole des Beaux Arts de Bordeaux – EBABX 
Elisa Bricco, Professeure, Università degli Studi di Genova, Italie 
Fabienne Dumont, maîtresse de conférences HDR, Université Rennes 2
Sophie Lecole Solnychkine, Professeure, Université de Toulouse
Christine Marcandier, Professeure, Université Aix Marseille

La soutenance est accompagnée d’une exposition photo-textuelle à l’Espace 29 (Bordeaux)
“Des écorces blessées, des chairs rongées, et des caresses de paillettes”
du 24 au 30 juin 2024
Espace 29 (29 rue Fernand Marin, Bordeaux, arrêt tram B Gambetta – Musée des arts décoratifs)

La soutenance est publique, l’exposition libre d’entrée.

 

Résumé :

La convergence entre les arts plastiques et la littérature a donné naissance à des notions telles que l’intermédialité, la création transmédias ou la « néo-littérature ». A travers des expérimentations qui combinent textes et images (fixes et animée), certaines oeuvres artistiques brouillent les frontières entre l’art contemporain et la littérature, et favorisent une autre approche de la narration comme expérience esthétique. Depuis la fin des années 1960, l’art contemporain est marqué par des démarches artistiques qui explorent un lien avec l’écologie, tandis que la littérature opère un rapprochement avec l’écopoétique et l’écocritique – courant de pensée issu des théories littéraires qui prend son essor dans les années 1990 -, pour penser la création selon un rapport de continuité entre nature et culture. L’objectif est d’investiguer une culture de la nature qui nous infuse et façonne nos comportements envers les vivants. Cette perspective s’étend aux théories et pratiques écoféministes qui envisagent l’art et la littérature comme des leviers pour favoriser un devenir écologique et féministe de nos sociétés. En tant qu’expression d’un engagement politique, la pluralité de la création écoféministe cherche à enrayer une culture dominante guerrière, conquérante, destructrice. Cette activité de recherche-création entrecroise ces héritages afin de défendre une approche écologique et écoféministe de l’écriture plastique (littéraire, photographique, vidéographique). Elle s’appuie sur la notion de fissure comme outil conceptuel qui a le souci de regarder en face ce qui est mutilé, abîmé, et de produire du possible en associant regard critique, expérimentations formelles, créations de mondes autres, pratiques de care (de soin), engagements politiques et élargissements de points de vue aux non-humains.
 

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