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13h15 – Mot d’accueil et ouverture des journées
13h45 – Iris Lambert (CERI, Sciences Po)
« Normativité rebelle : code de conduite et droit international humanitaire dans la pratique guerrière des FARC-EP
14h15 – Sebastian Acevedo Ojeda (CRIMIC, Paris-Sorbonne / Visioconférence)
« Bataille culturelle entre terrorismes : la diabolisation des mouvements insurrectionnels et la justification du terrorisme d’État en Colombie »
15h – Pause
15h30 – Aurélien Berset (Université de Neuchâtel)
« Les Assassins, métaphore de la terreur politique. Des Considérations sur la Révolution française de Mme de Staël au Roman du terrorisme de M. Trevidic »
16h – Kirsten Behr (Universität Kassel / Visioconférence)
« Staging Terrorism : Terror de Ferdinand von Schirach et Djihad d’Ismaël Saidi »
16h30 – Pause
16h45 – Erik Pesenti Rossi (Université de Strasbourg)
« Réflexions sur Piazza Fontana de Marco Tullio Giordano (2012) »
19h30 – Diner
Discutantes : Helin Köse (CAVEAT), Clémence Pellissier (Trinity College Dublin / Visio), Marie Schroeder (CDPC, Université Nanterre)
[ Pour l’instant, Olivia Ronen n'est plus dans le programme]
Modération : Nicolas Cohen (Avocat, Jus Cogens)
12h30 – Déjeuner
14h – Entretien avec un travailleur humanitaire et discussion (modération Iris Lambert)
15h – Pause
15h15 – Entretien avec Hugo Champion et discussion (modération Pierre Katzarov)
16h15 – Clôture des journées d’étude
La question du terrorisme — ses processus, ses acteurs, ses menaces — semble omniprésente dans le paysage des sociétés démocratiques libérales occidentales, et notamment la France. Et ce quand bien même « la place prépondérante qui [est accordée aux attentats] et son effet de sidération dans l’espace public peuvent sembler sans commune mesure avec leur poids réel en comparaison d’autres menaces susceptibles de déstabiliser nos sociétés » (Aoun, Morin, 2020, 8). Mais cette place croissante du terrorisme dans les discours médiatique et politique trouve également un pendant dans des travaux scientifiques académiques qui n’hésitent pas non plus à prendre les discours pour objet. Ainsi, le terrorisme est un objet d’étude, plus qu’un simple fait, et se voit interroger comme une notion fondamentalement ambivalente, à la fois descriptive et normative.
Il y a dès lors un intérêt à étudier le terrorisme à travers une variété de perspectives qui permettent non seulement d’explorer ce que le terme décrit, mais qui (est) décrit (et comment). C’est en ce sens que la question des « écritures du terrorisme » gagne en pertinence : s’y trouvent désignées les différentes manières par lesquelles le phénomène dit terroriste — comme une des manifestations de l’extrémisme violent aujourd’hui — produit, suscite de la lettre et du discours, que cela soit par ses acteurs, contre ses acteurs ou sur ses acteurs.
En effet, à l’aune des technologies de l’information et de la communication en premier lieu, l’époque semble être à la polarisation des débats, et à la fragilisation des partages clairs (l’ont-ils déjà été ?) entre propagande, information et opinion. Dans le domaine du droit et de la justice, la « lutte contre le terrorisme » accompagne la création de dispositifs policiers, juridiques et légaux qui occasionnent aussi des transformations paradigmatiques. Du côté des arts, les productions culturelles fictionnelles qui prennent pour objet les acteurs du terrorisme se sont multipliées, et elles interrogent une certaine économie des discours sur le terrorisme qui est par ailleurs identifiée comme une « mythographie de la Terreur » (Zulaika, Douglass). Enfin, il existe des dispositifs concrets de prévention et d’accompagnement sur le terrain, dont les perspectives ont rapidement changé, au gré des urgences, depuis les premiers objectifs de déradicalisation jusqu’au plus récent désengagement.
Ainsi, en réunissant jeunes chercheuses et chercheurs, enseignantes et enseignants, magistrats et travailleurs sociaux, quatre axes visent à envisager ces différentes écritures. Les axes répondent d’un souhait d’étudier en synchronie différents aspects d’un même phénomène, mais chacun aspire à être traité selon une perspective historique que l’on peut faire débuter au XIXe siècle.
Organisation : Iris LAMBERT (CERI, IEP Paris) et Pierre KATZAROV (Plurielles, UBM)
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