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CHU T’ien-hsin, Ancienne Capitale, récit traduit du chinois (Taiwan)

Publié il y a 2 ans

 

CHU T’ien-hsin, Ancienne Capitale, récit traduit du chinois (Taiwan), annoté et présenté par Angel Pino et Isabelle Rabut, Arles, Éditions Actes Sud, avril 2022.

Le CEREO annonce la publication, dans le cadre du projet de recherche sur la littérature taïwanaise, la traduction d’un récit de la romancière Chu T’ien-hsin.

Après s’être installée pendant des décennies dans les certitudes confortables d’une Chinoise provisoirement exilée à Taiwan, la narratrice de ce livre doit, sous la pression du mouvement indépendantiste naissant, redéfinir son rapport à cette île au passé complexe scandé par les colonisations successives de son territoire. 

Au rythme d’un voyage placé sous le signe de la contemplation, elle évoque et critique la turbulente mémoire taiwanaise. Très attachée au Japon et plus particulièrement à la ville de Kyōto dont elle est familière, elle compare l’apparence de son île soumise à de multiples influences et choisissant de les effacer au gré des changements de pouvoir à celle de l’ancienne capitale japonaise, temple de la mémoire, de la culture et des traditions. 

Ainsi offre-t-elle au lecteur cet itinéraire d’une rive à l’autre de son histoire, telle une méditation poétique sur l’enracinement, sur ce que le paysage dit et sauvegarde de l’individu sensible. 

Unique pour ce qu’il explore de la conception plurielle de l’identité taiwanaise à l’heure où les menaces de la Chine sur l’île se font de plus en plus pressantes, ce livre prend une résonance tout actuelle. 

Lire un extrait sur le site de l’éditeur

ChuT’ien-hsin est née à Taiwan en 1958, elle appartient à la génération des enfants de continentaux venus sur l’île en 1949. Elle est l’auteure de nombreuses nouvelles dont certaines figurent dans l’Anthologie de la famille Chu (Christian Bourgois, 2004).